Berlin

Porte de Brandebourg (Brandenburger Tor) 

Monument emblématique de Berlin, la porte de Brandebourg fut le symbole de la division de la ville, puis de son unité retrouvée.

A présent tournée vers la ville en signe de paix, la porte de Brandebourg servit d'arc de triomphe, sous lequel défilèrent Napoléon en 1806 ou les nazis au soir de la nomination d'Hitler à la chancellerie en 1933, avant d'être fermée par le Mur et de devenir le symbole de la partition de la ville.

Edifiée à la fin du XVIIIe siècle par Carl Langhans sur le modèle des Propylées de l'Acropole d'Athènes, elle est coiffée d'un quadrige représentant la déesse de la victoire. Elle constitue le dernier vestige des 18 portes originelles de la cité. 

Reichstag 

Construit pour accueillir le Parlement de l'empire, fondé en 1871, le Reichstag est le symbole des vicissitudes de Berlin. Partiellement détruit, puis boudé et enfin rénové, ce bâtiment institutionnel se doit d'être visité pour l'histoire qu'il incarne et la vue qu'i s'offre depuis sa coupole. 

Sir Norman Foster a rénové le siège du Parlement fédéral d'Allemagne en l'habillant d'une sublime coupole de verre à la fin des années 1990.

La salle plénière est éclairée par les 360 miroirs du cône inversé, placé au centre de la coupole.

Que des photos de l'extérieur et de la coupole car c'est un lieu où sont décidées les lois allemandes. Le système politique allemand étant un régime parlementaire , le Bundestag y joue un rôle central : il exerce en coopération avec le Bundesrat le pouvoir législatif et le pouvoir constituant au niveau fédéral en adoptant les lois fédérales et les révisions de la loi fondamentale.

Le Mur 

A la fin de la dernière guerre, l'ampleur des destructions offre un spectacle désolant. Il faut déblayer et reconstruire une ville divisée en quatre secteurs d'occupation par les alliés que tout oppose très rapidement. en 1948, un gigantesque pont aérien de plusieurs mois permet aux occidentaux de résister au blocus de la ville par les soviétiques. La RDA, proclamée en 1949, suspend peu à peu ses communications avec l'Ouest et, pour endiguer l'exode de sa population, édifie dans la nuit du 12 au 13 août 1961 un mur qui encercle Berlin-Ouest sur un longueur totale de 156 km. Construit avec des plaques en béton d'environ 4m de hauteur, il est renforcé, côté Est, par des clôtures de contact, un chemin de ronde de 6 à 7m de large, des fossés anti-véhicules et antichars, 302 miradors et 20 bunkers. Cette construction insensée, symbole de la guerre froide, sépare du jour au lendemain des familles entières, des voisins, des collègues... 

Pendant près de 30 ans, le Mur réduit Berlin à deux villes ennemies, dont l'une est une île, et l'autre une prison. Drame humain, la partition est aussi une catastrophe politique et économique, car Berlin-Ouest est Berlin-est sont devenues des vitrines qui évoluent de façon autonome, sans presque aucun contact. 

Dans les années 1980, la glasnost venue de Moscou annonce un changement qui se concrétise le 9 novembre 1989, quand la RDA décide l'ouverture des frontières. Le Mur n'y résiste pas, et l'Histoire s'accélère: le 3 octobre 1990, l'Allemagne fête à Berlin sa réunification et, le 21 juin 1991, Berlin retrouve son statut de Capitale.

Checkpoint Charlie

Point de passage entre les secteurs américain et soviétique pendant la guerre froide, Checkpoint Charlie était le poste-frontière le plus connu de Berlin et constitue l'un des symboles des plus émouvants du Mur. Il y a un musée (Musée du Mur) qui retrace la vie de Berlin à l'époque du Mur et dévoile notamment de nombreux témoignages de citoyens de l'ex-RDA ayant risqué leur vie pour franchir la frontière par tous les moyens. 

(reste à faire, car par eu le temps et doit être intéressant et riche) 

Alexanderplatz 

Baptisée en 1805 en l'honneur du Tsar Alexandre 1er, l'Alexanderplatz témoigne d'un passé tourmenté. Cette place au début du XXème siècle était le centre névralgique de Berlin.

On peut y voir :

- Deux immeubles de bureaux conçus par Peter Behrens en 1932

- La tour de télévision (1969) haute de 368m qui domine la place et symbole du modernisme

- L'église Sainte-Marie, édifiée à la fin du XIVème siècle

- La fontaine de Neptune, néobaroque (Neptune s'y entoure d'allégories féminines représentant le Rhin, l'Elbe, ma Vistule et l'Oder

- L'hôtel de ville (épithète rouge) du XIXème siècle qui n'est pas une survivance du Berlin-Est communiste. Le lieu doit ce qualificatif tant à la couleur de ses briques qu'à la couleur politique des conseillers municipaux issus des quartiers populaires sous l'Empire

Mémorial aux juifs assassinés d'Europe- Mémorial de l'Holocauste

En 1999, le Parlement allemand prenait la décision de construire, selon les plans de l'architecte Peter Eisenman, un monument à la mémoire des juifs exterminés entre 1933 et 1945 par les nazis en Allemagne et dans le reste de l'Europe.

En surface, un champ composé de 2711 stèles de béton, creuses, inclinées, de base égale, mais de hauteurs différentes constitue un lieu d'errance pour le visiteur.

Situé en sous-sol, le centre d'information présente le génocide d'un point de vue historique, géographique et personnel. 

Se balader à travers ces stèles fait ressentir quelque chose d'étrange et dérangeant... 

Musée juif de Berlin (Jüdisches Museum)

Le musée, inauguré en 2001, est dédié à l'histoire du peuple juif en Allemagne depuis l'époque romaine. L'entrée se fait par le Kollegienhaus, ancien palais de justice datant de 1735, qui abrite les expositions temporaires. L'architecte déconstructiviste américain Daniel Libeskind, chargé de la conception du musée, remodela l'intérieur de ce bâtiment et en ajouta un second, deux fois plus grand, véritable sculpture architecturale devenue une référence mondiale. 

Le nouveau bâtiment est surnommé "Der Blitz" (l'éclair) pour son tracé formant une ligne brisée dont aucun angle n'est droit. Libeskind souhaitant donner une forme visuelle à l'Histoire. Recouverte de feuilles de zinc, les façades sont percées de longues entailles et de fissures obliques qui, à l'intérieur, génèrent des perspectives inattendues. 

Au rez-de-chaussée se croisent deux couloirs qui symbolisent la marche vers l'exil, et celle vers l'extermination. Le premier conduit au jardin de l'Exil : 49 stèles en béton à égale distance les unes des autres, disposées sur un plan incliné et couronnées d'arbustes. Le second mène au néant de l'Holocauste, une salle vide, dont la partie supérieure est percée d'une fente étroite qui laisse passer la lumière sans voir le ciel. 

Architecture berlinoise 

On peut y voir la Berliner Dom (cathédrale de berlin), le Berliner Schloss (château de Berlin), le Schloss Charlottenburg, le Oberbaumbücke (pont traversant la Sprée) qui relie les quartiers de Friedrichshain et Kreuzberg (d'anciens arrondissements de la ville qui ont été séparés par le Mur de Berlin jusqu'en 1989)

La Trabant

Mythique voiture de la RDA produite en série entre 1958 et 1991. Maniement du levier de vitesse nécessitant un certain doigté ! 

Transport en commun (métro et train) 

Le métro sont les lignes avec un "U" et les trains urbains sont les lignes S-Bahn donc ligne avec un"S"

Aux alentours de Berlin...

Mémorial et musée de Sachsenhausen

Ce centre commémoratif raconte l'histoire de l'un des plus grands camps de concentration sur le territoire allemand de 1936 à 1945.

Le 21 mars 1933, en plein centre de la ville d'Oranienburg, près de Berlin, le bâtiment vide d'une usine devient le premier camp de concentration de Prusse. Le bâtiment en T abritait le bureau administratif central de tous les camps de concentration. La partie du centre appelée "Zone d'intérêt", ainsi que de nombreux autres camps auxiliaires contenait environ 200 000 détenus, réduits en esclavage et soumis aux travaux forcés par les industries locales. Plusieurs dizaines de milliers de prisonniers sont morts en raison des conditions inhumaines de travail et de vie et du traitement brutal, ont été gazés, abattus ou soumis à des expérimentations médicales.

En avril 1945, alors que l'Armée Rouge approchait déjà, les SS commencèrent à évacuer le camp et envoyèrent les détenus dans des "marches de la mort", au cours desquelles des milliers d'entre eux furent abattus ou moururent d'épuisement.

Les 22 et 23 avril 1945, les troupes soviétiques et polonaises rejoignirent le camp, où même après la libération, des centaines de détenus moururent suite à leur emprisonnement.

De 1945 à 1950, le site fut utilisé comme camp spécial par le NKVD, le service secret soviétique. C'était ce qu'on appelait un camp silencieux et environ 60 000 internés y vivaient dans les pires conditions. Environ 12 000 d'entre eux moururent en raison des conditions dans le camp, la faim et les maladies.

En 1961, le site fut déclaré lieu national de mémoire et de souvenir en RDA. Depuis 1993, le centre commémoratif et le musée de Sachsenhausen appartiennent à la Fondation des mémoriaux du Brandebourg (Stiftung Brandenburgische Gedenkstatten), qui maintient les mémoriaux du Brandebourg. Des travaux ont été faits pour préserver les lieux originaux comme mémoriaux et des expositions permanentes furent ouvertes. 

Prenez le guide audio et vous partagerez des témoignages très poignants de prisonniers et gardiens. Cela fait froid dans le dos !